Je rencontre plein de gens qui reprochent à Dieu ce qui leur arrive dans la vie...

D’autres, comme Ingrid Bétancourt, laissent Dieu les purifier par le feu des épreuves. Elle, plus que beaucoup d’autres, aurait eu, semble-t-il, toutes les raisons de s’aigrir et de s’en prendre à Dieu : « Pourquoi, Dieu, m’as-tu fait ça ? Pourquoi m’as-Tu abandonné ? Tu es injuste. »

Mais parce qu’elle a pardonné à ses tortionnaires, parce qu’elle a laissé le Maître Affineur la purifier au creuset de l’affliction, elle reflète aujourd’hui la belle lumière de Son visage…

Et c’est de quoi parle cette nouvelle présentation, spécialement préparée pour vous.

Avec notre amitié. Lebongrain

 

Dans le creuset de l’Affineur

« Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent » (Malachie 3:3) 

Lors d’une étude biblique, ce verset ne manqua pas de poser question. On se demandait ce qu’il pouvait bien nous apprendre sur la nature Dieu.

L’une des participantes proposa donc de s’informer sur les procédés d’affinage de l’argent, et de faire part des résultats de son enquête à la réunion suivante.

Dans la semaine qui suivit, cette dame prit rendez-vous avec un orfèvre, afin de le voir à l’œuvre. Elle se garda de mentionner la raison de sa visite, outre sa curiosité et son désir d’apprendre comment on épure l’argent.

Sous les yeux attentifs de la visiteuse, l’orfèvre fit chauffer de l’argent dans un creuset, en prenant bien soin de le placer au centre du feu. Il expliqua que pour affiner l’argent, il fallait le mettre là où les flammes sont les plus intenses, afin d’en éliminer toutes les impuretés.

La femme imaginait Dieu nous tenant ainsi dans la fournaise des épreuves, quand le verset lui revint à l’esprit : « Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent. » Elle demanda donc à l’orfèvre s’il était vrai qu’il devait rester assis là, devant le feu, pendant tout le temps que durait le processus d’affinage.

L’homme acquiesça. Non seulement il devait rester là pour tenir le creuset, mais il ne pouvait pas se permettre de le quitter des yeux. Si le précieux métal était laissé dans les flammes, ne serait-ce que quelques secondes de trop, il serait détruit.

La femme demeura silencieuse, pensive. Puis elle demanda au maître affineur :

─ À quel moment savez-vous que l’argent est parfaitement purifié ? 

Celui-ci répondit avec un sourire :

─ Oh, il n’y a rien de plus simple : quand je me vois dedans.

Si donc, aujourd’hui, vous ressentez l’intense chaleur du feu, rappelez-vous que le regard de Dieu est sur vous, et qu’Il ne vous quittera pas des yeux jusqu’à ce que vous reflétiez Son image.

« Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » (2 Corinthiens 3:18)

 

Tu nous as sondés, ô Dieu ! Tu nous as éprouvés comme on éprouve l’argent. (Psaume 66:10)

Le creuset est pour l’argent, et le four pour l’or ; mais celui qui éprouve les cœurs, c’est l’Éternel. (Pro 17:3)

J’étendrai de nouveau Ma main sur toi, Je passerai au creuset tes scories, comme avec de la potasse,

et j’enlèverai toutes tes parcelles de plomb.( Esaïe 1:25) 

Le feu du creuset n’éprouve–t–il pas l’or qui pourtant disparaîtra un jour ?

Mais beaucoup plus précieuse que l’or périssable est la foi qui a résisté à l’épreuve.

Elle vous vaudra louange, gloire et honneur, lorsque Jésus–Christ apparaîtra. (1 Pierre 1:7) 

Bien–aimés, ne soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Au contraire, réjouissez–vous de participer aux souffrances du Christ,

afin de vous réjouir aussi avec allégresse, lors de la révélation de Sa gloire. (1 Pi 4:12-13)